Le bilan 2020: un tout droit vers la paix

A une quinzaine du glas de twiny-twiny, c’est peut-être le bon moment de dresser le bilan et cette année, j’avoue que je suis plutôt contente.
Le début 2020 était une digne suite de toute la merde de ces dernières années. C’était pesant et super chiant mais j’étais habituée à ce poids qui avait une place [trop] conséquente dans mon quotidien. A côté de ça, tout ce que je gérais seule était impeccable (sans prétention c’est un simple constat).


Avec Morgane au secours d’une baby motarde qui a fait tomber la moto ^^

Je crois que ça aurait pu durer longtemps s’il n’y avait pas eu le confinement. Je ne vais pas revenir sur ce dernier.
Absente, pas investie, désinvolte, pas concernée, plus comme avant… c’est ce que j’ai beaucoup entendu depuis cette période et pendant quelques temps et je ne m’en suis jamais excusée. Ce confinement a été difficile, je l’ai mis à profit pour faire un ménage qui s’imposait, dans ma tête et mon existence.
Sur certains plans c’était le bordel. Malgré toute l’énergie que je peux investir pour ne pas que ça le soit en général, là, c’était devenu trop pesant. Parfois à cause des autres, souvent à cause de moi. Mais jusqu’à quel point?
La réponse était en fait la pierre angulaire d’un édifice qui m’avait fait lourdement buguer pendant longtemps, édifice, qui n’existe plus. La conséquence de tout m’est apparue comme une pure perte de temps. Si j’ai brulé des dossiers sans prendre la peine de les clôturer, c’est que je n’avais aucune putain de raison de le faire. Je n’avais juste rien à faire ici.

Quand on n’est plus parasité, on ne peut que se poser les bonnes questions. En fait on peut toujours avancer dans la vie avec l’illusion de n’avoir aucun tord, mais on ne cicatrise vraiment que quand on fait un examen de conscience et le fait est, qu’on est toujours bien seul.e responsable de son propre malheur, même si on est accompagné pour y aller.
Ensuite on arrive, parfois péniblement, à mettre le doigt sur les points qui dérangent et ceux qui font mal. Ceux qu’on ignore ou que l’on frôle avec déjà beaucoup de courage quand on s’en sent la force c’est à dire environ jamais. On décortique, on explore. C’est comme se retrouver face à un miroir affublé d’une lumière crue, ce n’est pas notre meilleur reflet, ce n’est peut-être même pas très joli, comme parfois quand il s’agit d’une simple vérité. Je me suis reconnectée à qui je suis. En conséquence, les choses se remettent en place d’elles-mêmes et c’est tout l’horizon qui se clarifie. J’ai gagné la paix.
Ce qui est fait est fait, j’ai appris, je ne regrette rien mais c’est terminé.
Dans les faits, une fois qu’on a fait tout ça, on prend conscience que personne ne sait mieux que nous qui on est. S’affranchir des volontés que les autres veulent nous imposer c’est recréer le lien avec son estime de soi. Et je ne me suis jamais sentie aussi stable et forte.
Ce qui est choquant, c’est à quel point depuis, je ne me sens plus concernée par tout ça.

Ballade moto avec Morgane et Max, juste après le confinement.

Tant qu’on ne fait pas le deuil de quelque chose on a toujours quelque chose à en dire et y a toujours un tiroir qui s’ouvre inopinément de temps en temps. Tant qu’on n’a pas fait le deuil, c’est qu’on n’a pas trouvé pourquoi ça faisait si mal d’appuyer sur quelque chose qu’on n’a pas envie de toucher. Ici tout est maintenant vide, c’était une expérience.
J’aurais pas imaginé me retrouver confinée un jour, encore moins que ce fait soit à l’origine d’une prise de conscience majeure, mais si c’était à refaire ce serait avec grand plaisir!

J’ai passé un été mémorable qui n’aurait pas pu être plus parfait. J’ai kiffé chaque secondes de ce sentiment de légèreté mentale et de cette liberté de mouvement. Rien à voir avec le confinement cette fois car à part le fait que j’étais coincée dans ma tête à cette période, physiquement j’ai fait ce que j’ai voulu… Mais pas assez de moto.
Pendant cet été j’ai vraiment senti que j’étais à ma place, en accord avec moi-même, dans les bons rails, avec les bonnes personnes, nourrissant les bons projets: les miens. Concernant votre réalisation, n’écoutez jamais les autres, ils ne peuvent pas savoir mieux que vous ce qui vous convient, même cachés derrière les meilleurs sentiments du monde. Ce n’est d’ailleurs pas pour votre bien qu’ils essayent d’interférer dans ce que vous faites mais pour le leur, l’enfer est pavé de bonnes intentions n’est ce pas?

Roadtrips moto cet été, je ne me lasserai jamais de partir seule avec mon sac a dos ^^

Plus question de se faire ralentir par des éléments extérieurs. Je me suis un peu retrouvée dans la même dynamique qu’il y a quelques années quand j’ai monté ma seconde entreprise, à laisser des gens sur le carreau car même s’il ne leur est pas demandé d’être moteur ils doivent au moins ne pas être des freins. A la différence près que je n’en ai pas souffert, je suis déjà passée par là, c’est pas très grave, au contraire je suis curieuse de la suite. C’est par la qu’AudiaXNet a été entièrement effacé il me semble, et ça lui a fait du bien. A moi aussi.
Et puis en automne alors que tu crois que les planètes ne peuvent pas plus être plus alignées qu’elles le sont déjà, elles s’alignent… Encore plus.

C’était pas prévu, pas prévisible non plus, c’est beau. D’expérience ça me fait plutôt flipper mais là pas trop. Je suis parallèlement grisée mais par principe de précaution je me tiens, et surtout, je garde mon cap. J’étais au bon endroit juste avant, je continue, il y a de la place dans le bateau, mais personne ne touchera la barre. Après tout, s’il m’est arrivée de faire quelques erreurs je n’ai jamais échoué.
Ici AudiaXNet est revenu, parce qu’il fait partie de mes réussites et que j’ai pas terminé.
A presque 15 jours de 2021 il peut encore arriver plein de trucs, des biens et des moches, mais ici là maintenant tout de suite, le bilan c’est que 2020 a été une année exceptionnelle sur tous les plans. En 2021, je termine ce que j’ai commencé, et j’espère que les planètes vont s’aligner encore plus, parce que ce sera peut-être le plus chiant et le plus difficile.
Je termine sur quelque chose que je n’ai jamais dit: à toutes les personnes que j’ai [re]rencontrées cette année: j’espère avoir l’honneur de votre présence encore longtemps.
Si je ne repasse pas par ici d’ici la fin de l’année, je vous souhaite à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année. Merci de laisser vos ainés.e.s à distance de vous manière qu’on ne soit pas reconfiné en février car là ça commence a à faire chier vos conneries :).
Bisous!

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